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Ecirbaf et sa bande atterrirent à l’orée de la forêt vers quatorze heures, Flying Billy ayant considérablement accéléré le voyage. Ils mirent pied à terre, Ordnas retrouva sa taille et sa place sous la jupe d’Ecirbaf. Le groupe s’engagea ensuite à travers les arbres. Etrangement, il y faisait nuit. Personne n’ayant pris de lampe de poche, le Télévishomme alluma sa tête. C’était l’heure des nouvelles régionales. Ils firent donc leurs premiers pas accompagnés de Rodolphe le fermier fâché contre le prix du lait. Il attaquait une grande enseigne avec son taureau lorsque le groupe s’arrêta brusquement. Une silhouette était pendue à un arbre. Ils s’approchèrent pour constater à la lueur de la têtelé que l’homme était pendu par les pieds. Il ne bougeait pas, comme mort. Il avait pour tout habit un short tâché. Une plume était plantée dans son crâne. Lorsque Billy éternua, le corps chuta à ses pieds. Ecirbaf lui lança un regard agacé et s’approcha du mort. Contre toute attente, ce dernier bailla puis se redressa en époussetant son short.
– Hop hop hop! Je me suis endormi. Quelle heure est-il? 14h10! Mon Dieu!
Il sortit la plume de sa tête, se mit à tapoter avec sur ses huit yeux à toute vitesse et le soleil se leva sur la forêt.
– Merci mon brave! lui lança Ecirbaf.

Ils continuèrent le chemin têtelé éteinte.


Texte de Sandro Dall’Aglio