Le presse-citron dansait au milieu des étoiles.
– Mon petit Isidore, il faut pas être triste comme ça!
– Tu es un presse-citron, tu ne peux pas comprendre mon malheur. Tu n’y connais rien.
– Parle-moi mon petit Isidore, je suis là pour solutionner tous tes problèmes.
– Le trésor que je cherchais. Celui qui devait me rendre riche. Ce n’était qu’une vieille télé.
– Quelle horreur!
– Et tu sais le pire dans tout ça?
– Non mon petit Isidore?
– Ce n’est même pas une télé.
Isidore s’écroula en pleurs sur le bar, faisant chuter verres et bouteilles.
Le presse-citron inutile s’en alla, lui, avec son ivresse.
Texte de Sandro Dall’Aglio
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