Le 25 février 2015
Chère Madame,
Chère voisine, je vous écris à nouveau pour vous faire part de mon mécontentement. Si j’ai pour habitude de vous importuner régulièrement au sujet de votre insupportable progéniture, le sujet de cette lettre est toutefois bien différent. Je vous serais donc gré de laisser votre esprit obtus entre-ouvert pendant ces quelques ligne que je puisse y glisser poliment mais fermement mes doléances.
En effet, depuis peu j’éprouve des difficultés à me concentrer dans mon travail. Vous savez combien mes études des courbes féminines humaines me sont cher, vous comprendrez donc que je ne puisse tolérer vos nuisances sonores à chaque fois que Monsieur Gustave vient chercher son courrier, ou plutôt devrais-je dire « claquer son courrier ». Car il faut bien admettre que la virilité dont il fait preuve dans cette gestuelle journalière force le respect. Seulement pour être aussi une boîte aux lettres, je ne peux m’empêcher de me dire que cela doit être bien douloureux pour vous. Sauriez-vous alors m’expliquer pourquoi je dois contre toute attente ensuite subir vos gémissements lubrique pendant de longues minutes?
Vous comprendrez que cette situation ne peut durer. Croyez-moi, je m’en voudrais de briser votre petite famille à cause de vos déviances sexuelles mais si vous ne revenez pas à des comportements plus catholiques, j’y serais malheureusement forcé.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer mes salutations les plus sincères.
Votre voisin du dessous
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