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Heinrich tout à sa sainte extermination florale n’entendit pas la baffe retentissante que se prit Gustave en ce radieux samedi après-midi. Par contre, elle fut si violente que Gustave tomba de tout son poids sur le sol, que la Terre trembla et qu’une onde sismique se propagea jusqu’en Nouvelle-Zélande, provoquant un gigantesque raz-de-marée.

Ce jour-là, le vieux Barche prenait le soleil tranquillement amarré pas loin de Coco Beach. Il venait de rentrer et la pêche avait été bonne : un énorme poisson se trémoussait à son bord. En réalité, c’était un drôle de poisson : cela faisait à présent près d’une heure qu’il n’avait pas eu d’eau et il était toujours vivant. Un dur à cuir selon les dires des pêcheurs…

La mer était calme, pas un souffle de vent, quand tout à coup, on vit apparaître une ligne blanche à l’horizon. Les pêcheurs flairèrent un événement inhabituel et le gros poisson commença à s’agiter. Les yeux rivés sur l’horizon, il signalait de la nageoire la ligne blanche qui grandissait et s’approchait dangereusement en criant dans un langage incompréhensible aux humains.

Comprenant qu’il s’agissait d’un raz-de-marée, leur pire ennemi, les habitants de la côte coururent désespérément vers l’intérieur des terres tenter de se mettre à l’abri. Quant au poisson, il hurlait à son vieil ami l’Océan de venir, vite, très vite : son étreinte allait lui redonner la vie, tandis qu’à d’autres, elle allait donner la mort… Ami – ennemi, tout est une question de point de vue…

Morale de l’histoire : un petit acte de violence à un bout de la Terre peut engendrer une catastrophe planétaire…

Noémie Pétremand